Ascension des noirs dans différents domaines


       Depuis les années 60, des afro-américains se font remarquer dans tout les domaines comme le sport, la musique, le cinema, la television...
Avec l'aquisition des droits, les noirs font ce qui était d'habitude réservé aux blancs. Culturellement, de la littérature à la musique en passant par le cinéma, les noirs ont trouvé différentes manières de s'exprimer et de faire des revendications ou plus recemment pour d'autres causes.

        Premièrementl’évolution de la littérature afro-américaine est parallèle à l’histoire des États-Unis : avant la Guerre de Sécession, elle s’intéresse aux conditions de vie des esclaves. A la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les auteurs tels que W.E.B DuBois et Booker T Washington débattent sur la manière de faire progresser la situation des Noirs. Au cours de la Renaissance de Harlem, la fierté d’être noir s’exprime par un retour aux sources. Dans les années 1950 et 1960, les intellectuels comme Richard Wright et Gwendolyn Brooks s’engagent pour faire progresser les droits civiques et militent pour le nationalisme noir. Depuis les années 1960, les auteurs noirs américains tels qu' Alex Haley, Alice Walker ou encore Toni Morrison ont acquis un statut littéraire reconnu non seulement aux États-Unis mais aussi à l’étranger.

Aujourd’hui, les plus grands noms de cette littérature sont Toni Morrison, Maya Angelou et Walter Mosley.

 

 

alexHaley.gifAlex Haley



       Ensuite la musique, la forme de revendication et d'expression la plus vieille et la plus reconnue des afro-américains, elle puise sa source dans les champs de travail, comme les champs de coton du Missouri où apparaissent les premières airs de blues, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Le chanteur exprime sa tristesse et ses coups durs accompagné d'instruments rudimentaires. Ensuite, cela va évoluer vers plusieurs styles de musique tel le blues, le jazz la Soul music mais aussi le Gospel, un chant religieux chrétien, qui prend la suite des negro spirituals. Il s'est développé en même temps que le blues primitif. Il se développa d'abord chez les afro-américains et les blancs du sud, avant de conquérir le reste de l'Amérique et du monde. Le Gospel est incontestablement une révolte musicale contre une Amérique raciste. C'est une expression de la souffrance des noirs récemment émancipés.
Ces formes de musique vont à leur tour influencer les styles de musique modernes.


Sister Rosetta Tharpe - Up Above My Head (Gospel)

À la fin des années 1950, la volonté de proposer au public blanc des artistes noirs originaux conduit plusieurs labels à rechercher des versions commercialisables de la musique noire. La soul explose véritablement dans les années 1960, James Brown et Curtis Mayfield introduisent des rythmes plus syncopés et donnent alors une nouvelle orientation à cette musique. C'est la création du funk, un style inséparable de la soul, qui atteindra son apogée dans les années 1970 et 1980 .

La musique Afro-Américaine constitue ainsi la principale source de créations et d'innovations artistiques aux Etats-Unis. Ce phenomene va de la sorte voir naitre un nouveau style de musique inventé et joué par les musiciens noirs qui se sont inspirés du rhythm and blues, simple, facile à danser et excitant,il s'agit de la sorte du rock ’n’ roll, ce nouveau style était ideal pour les night-clubs Afro-Américain. . L'étiquette rock ’n’ roll, a dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le rhythm and blues des Afro-Américains de celui des blancs et ce pour des raisons liées à la politique raciale de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les disquaires que les noirs. La communauté blanche, qui ne fréquentait pas les night-clubs noirs, rejetait ce style musical considéré comme barbare.
Mais des artistes noirs ont aussi réussi dans la musique dites de blanc, comme Jimmy Hendrix.


Stevie Wonder - Free

Dans les années 70 et 80, la musique afro-américaine à pris une grande ampleure, mais l'artiste qui marqua tout les esprits est Michael Jackson, considéré comme le Roi de la Pop, c'est le premier noir à exeller dans ce style de musique. Mais le plus marquant dans la carrière de ce musicien reste sa décision à changer de couleure de peau. Ainsi le célèbre musicien Pop passe de noir à blanc. Cela aura bien sûr un impact considérable sur la question raciale aux Etats-Unis.

Michael Jackson - Black Or White

 

Depuis les années 80, la musique afro-américaine est surtout représentée par le R'n'B et surtout par la récente apparition du Hip-Hop.
Ce dernier est devenu en plus d'un style de musique un veritable style de vie, de la musique à la dance, jusqu'au style vestimentaire en passant par un language argotique, le Hip Hop s'est imposé comme la musique noire de réference ces dernières années. Apparu aux États-Unis dans le Bronx à New York au début des années 1970, c'est un style qui mêle des aspects festifs et revendicatifs. Originaire des ghettos noirs de New York, il se répandra rapidement à l'ensemble du pays.
Si des groupes comme NWA, Public Ennemy ou encore le Wu Tang Clan ont revendiqué leurs droits et démontré les inégalités de leur milieu de vie, d'autres rappeurs sont devenus très riches, tel Jay Z dont la fortune est estimée à 547 millions de $ en 2009.


Public Enemy - Fight the Power

 

Le clip musical des Rappeurs Young Jeezy et Nas, on peut entendre en anglais : "Mon président est noir, ma lamborghini (voiture de luxe) est bleue, mon argent brille vert (dollars) et mes jordan's (chaussures) grises..." Celà démontre une petite partie des afro-américains à avoit atteint "l'élite" de la société américaine par leur propres moyens ( rappeurs originaires des ghettos ). Mais Obama qui à grandi sans trop de difficultés et qui à fait des grandes écoles, présenté comme un sauveur dans cette chanson, se soucie-t'il vraiment des ghettos?



 

       Plus recemment que la littérature ou la musique, les afro-américains font leur premières apparitions concrètes dans le "septième art" à partir des années 1960.

Le cinéma noir américain occupe une place à part à l'intérieur des productions ethniques qui ont souvent permis d'exprimer les fluctuations du rêve du melting-pot, encouragé ou rejeté selon la nature des crises qui secouaient la société. Diverses tentatives de définition en ont été proposées : James P. Murray englobe des productions réalisées par des Blancs mais dont un thème évoque la question des Noirs, alors que pour Glastone L. Yearwood il faut que les pratiques signifiantes soient directement issues de l'expérience et de la culture afro-américaine. Aujourd'hui, avec l'intégration croissante des Noirs dans la société américaine, le cinéma noir à changé de visage.

De l'esclavage des Noirs à la toute-puissance de la musique de jazz, de la formation du Ku Klux Klan à la lutte pour les droits civiques dans les années 1960, se sont tissés des liens ambigus entre communautés noire et blanche qui ont profondément marqué la culture et la société américaines. Contrairement aux Italiens, qui ont attendu une période récente pour se manifester pleinement, les Noirs ont toujours été présents dans le cinéma américain, même si c'était de manière caricaturale, et possédant des rôles secondaires.

Tout comme la littérature ou le théâtre, le cinéma aussi à longtemps présenté des personnages noirs très stéréotypés, comme des personnes inquiétantes dans "Naissance d'une nation" en 1915, ou comme des bons danceurs dans "Le chanteur de Jazz" en 1927, ou le plus connu, dans le film ayant fait le plus d'entrés aux Etats-Unis, "Autant en emporte le vent" en 1939, où on peut voir un personnage noir très docile.
Le mélange des races dans le cinéma n'a été abordé qu'en 1967 dans "Devine qui viens dîner?" avec l'acteur noir Sidney Poitier qui sera aussi le premier acteur noir à recevoir un oscar. Dans ce film on peut voir un noir américain s'intégrer dans une famille blanche.


apoitier.jpgSidney Poitier, premier oscar afro-américain

Après avoir longtemps usé de stéréotypes dégradants, Hollywood met en scène désormais des personnages noirs familiers du pouvoir.

cosby.jpgEn 1970, les conventions seront explosés avec le "Cosby Show", premier programme mettant en valeure une famille noire de classe moyenne.
Au moment de sa diffusion, certains critiquèrent la série, lui reprochant de donner une vision peu réaliste d'une famille afro-américaine aisée, ignorant les relations entre Noirs et Blancs. D'autres voyaient la série comme un portrait de ce que les Afro-Américains pourraient un jour devenir, et pensaient que montrer la vie d'une famille afro-américaine au jour le jour avec ses difficultés quotidiennes était une bonne façon de contribuer à la réduction des problèmes de racisme aux États-Unis. Malgré les critiquent qui précédèrent la diffusion de la série cet dernière s’est vu remettre par la suite de très bonnes critiques et a remporté de nombreuses récompenses Emmy Awards, NAACP Image Awards, BMI Film & TV Awards, Golden Globe Awards, Image Awards, Television Critics Association Awards.
(Ci dessus, la famille Cosby, Dans le Cosby Show)

Ensuite arrivent les très célèbres Will Smith, Morgan Freeman et autres.

Aujourd'hui les films ayant pour premier rôle un acteur noirs sont très nombreux, un acteur afro-américain peut désormais remplacer un acteur blanc sans que celà ne choque le public.  Ainsi, il y a désormais des "héros noirs" comme le flic de Beverlly Hills joué par Eddy Murphy, ou l'un des Men in Black avec Will smith, ou encore Blade joué par Westley Snipes qui met en scène l'un des seul héros Marvel noir. Ou encore Samuel Jackson, l'un des acteur fétiche du réalisateur Tarrentino, et Morgan Freeman, l'acteur au mille rôles.
Même si ces "héros" sont pas aussi populaires qu'un "Rambo" ou un "Terminator" blanc, ils représentent cependant une îcone importante du cinéma hollywoodien, et surtout ils sont très appréciés par la majorité des américains.


MorganFreeman.jpgMorgan Freeman jouant le rôle de dieu dans le film Bruce tout puissant. Une telle aceptation est un grand signe d'évolution


Certaines series americaines ont activement participé a faire entrer dans les moeurs la vue d'afro-americains, comme le Cosby Show évoqué plus-haut mais aussi des émissions télé, nous allons étudier le cas du Oprah Winfrey Show, véritable phénomène, et de sa presentatrice vedette de renommée mondiale Oprah Winfrey.

The Oprah Winfrey Show est un show talk américain basé à Chicago et produit et présenté par Oprah Winfrey. Il est le talk show le plus suivi dans l'histoire de la télévision américaine. Celui-ci est diffusé pour la première fois le 8 septembre 1986, The Oprah Winfrey Show a été ainsi inclus dans la liste succincte du "Time Magazine" de la meilleure série télévisée de la culture afro-américaine. A la suite de critiques Oprah a par la suite transformé sa série plus positive et spirituel marquée par Oprah's book club, interviewant des célébrités, segments des amélioration personnels, et les philanthropiques dans des événements du monde. En 1998, Le show est fortement influent, particulièrement avec les femmes.

Oprah Gail Winfrey, née le 29 janvier 1954, est une actrice nommée aux Academy Awards, une productrice, une critique littéraire et une éditrice de magazines. Elle a été classée l'Afro-américaine la plus riche du XXème siècle ainsi que l'Afro-américaine la plus philanthropique de tous les temps, elle est egalement la seule milliardaire noire dans le monde et selon quelques estimations la femme la plus influente au monde.

 

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Oprah Winfrey (à droite) reçevant la star internationale Beyoncé Knowles (à gauche)

Anecdote : En 2006, elle est devenue un soutien de la première heure de Barack Obama. Une analyse a en effet estimé qu'elle a permis l'obtention de plus d’un million de voix dans la course primaire des Démocrates de 2008, un succès pour lequel le gouverneur de l'Illinois a envisagé de lui offrir un siège au sénat des États-Unis.


Notons aussi des séries américaines suivis dans plusieurs pays du monde tel que 24h chrono qui ont fortement participer l'acceptation de personnages afro-américains influents et haut-placés. En effet des études affirment qu’elles ont participé a l'élection de Barack Obama.

 

24h.jpg

Dennis Haysbert incarnrant le président des Etats-unis dans 24h Chrono, sept ans avant l'élection d'Obama

 

 

       Pour finir, le sport, qui prend une très grande place dans la société américaine, où les sportifs  noirs ont affirmés leur égalité aux blancs en réalisant des performances égales voir parfois supérieurs aux sportifs blancs.
Malgré des débuts difficiles dans le sport les noirs américains occupent aujourd'hui une place importante en termes d’effectif et de performance.  Notamment au basket ball avec le championnat de NBA et ses nombreuses stars tel Michael Jordan ou « Magic Johnson » mais aussi le base ball, le football américain , la  boxe, l'athlétisme , et le tennis. De plus, plus récemment dans des sports chères et réservés à l'élite de la société qui était constitué uniquement de blancs avant les années 60 comme le tennis, mais surtout le golf qui est le sport par excellence de la classe supérieure blanche américain, le champion du monde actuel est l'afro-américain Tiger Woods,
Avant de nous attarder en détail sur la réussite des noirs à partir de années 1960, rappelons les jeux Olympiques de Berlin de 1936, alors que le régime nazi tirait sa légitimité d'une idéologie fondée sur la suprématie de la race blanche,  Matthew Robinson et Jesse Owens, deux noirs américains montèrent sur le podium en remportant les deux première médailles lors de la course de 200 mètres devant un Adolf Hitler fou de rage.

 

TigerWoods_01.jpgTiger Woods, champion du monde de golf, un symbol de réussite

 


       Prenons maintenant le parcours de Jackie Robinson comme exemple de réussite des noirs américains dans le sport qui partent souvent de rien.
Il naît le 31 janvier 1919 en Géorgie et il est le cadet d’une famille de travailleurs agricoles de cinq enfants. Il grandit en Californie au sein d’une famille mono-parentale et est exposé durant toute sa jeunesse à la pauvreté et à la violence induites par le racisme virulent qui sévit à l’époque aux États-Unis.
Malgré la pauvreté de sa famille, Jackie poursuit des études universitaires. Dès l’école secondaire, il se découvre un grand talent pour les sports. Il pratiquera jusqu’à l’âge adulte, en plus du baseball, le football, le basketball et l’athlétisme. Jackie Robinson amorcera d’ailleurs sa carrière sportive comme footballeur dans une université de Los Angeles.
Il passe la deuxième guerre mondiale dans l’armée. Malgré son éducation universitaire, il doit se battre pour être admis à l’école des officiers de l’armée américaine. Finalement nommé deuxième lieutenant, il passera la durée de la guerre aux États-Unis. Démobilisé en 1945, il entreprend une carrière de joueur de baseball au sein des Monarchs de Kansas City, dans la Negro League. Il faut savoir qu’à l’époque, la ségrégation raciale étend ses griffes jusqu’au sein du sport professionnel.
Le directeur des Dodgers de Brooklyn, dans la « ligue blanche », Branch Rickey, souhaite à l’époque recruter des joueurs noirs pour son équipe, persuadé que ces derniers ont beaucoup à offrir au baseball professionnel. Branch Rickey croit de plus que la présence d’athlètes Noirs dans la American Major League Baseball contribuerait à briser l’hostilité des Blancs à l’égard des afro-américains.
Jackie Robinson est donc recruté et envoyé au club école des Dodgers, les Royals de Montréal, afin d’y jouer sa première saison en 1946. Le public montréalais se montre enthousiaste devant les exploits de Robinson sur le terrain, mais l’équipe est confrontée à toutes sortes de difficultés, dont l’annulation de matchs dans le sud des États-Unis.

 

jackie-robinson.jpgJackie Robinson


Tout au long de sa carrière, Jackie Robinson a été confronté au racisme des spectateurs et des joueurs des autres équipes, parfois de la sienne. À force de persévérance, il a été accepté au sein de la ligue et d’autres joueurs noirs ont été recrutés au cours des années suivantes. La présence de ces joueurs afro-américains a permis des ouvertures raciales à l’extérieur des stades de baseball. Les équipes sur la route ont en effet transformé les habitudes de nombreux restaurateurs, hôteliers et entreprises de transport qui, par peur de perdre de lucratifs contrats avec les équipes de sport professionnel, ont dû se résoudre à servir les clients Noirs de la même façons que les autres.
Suite à sa retraite du baseball professionnel en 1956, Jackie Robinson a accompli un autre exploit en devenant le premier vice-président noir d’une grande entreprise américaine, Chock full o’ Nuts, qui se spécialise dans la distribution de café. Dans les années 1960, il fondera la Freedom National Bank,à Harlem, quartier à majorité noire de la ville de New York. Cette institution financière dirigée par des Noirs visaient à assurer l’accès au capital aux afro-américains. Jackie Robinson est décédé d’une crise cardiaque le 24 octobre 1972. Une statue honorant sa mémoire a été érigée devant le Stade Olympique de Montréal, sur la rue Pierre-de-Coubertin, en 1987.
Jackie Robinson n'est qu'un exemple parmi des milliers d'autres sportifs afro-américains qui à réussi malgré le racisme, la ségrégation, la pauvreté et à prouvé aux américains que les noirs peuvent réussir et sont égaux aux blancs.

       Le sport à eu un rôle conséquent dans l'acceptation des noirs par la société américaine. De plus le sport à permis à beaucoup d'afro-américains d'entrer dans des grandes écoles et universités, de la sorte de nombreux noirs se voient attribuer une place dans les universités quasi-uniquement grâce a leur performances sportives qui participent activement a l'image et a la réussite de chaque une d'entre elles à cause la rivalité et de la compétition.
De nombreuses stars ont été révélé  de cette manière comme Michael Jordan dans le basket ball, il est aujourd'hui considéré comme l’un des plus grands sportifs de tout les temps.

 

 

 


 

 


 

 

 

 

 

 

 


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