Un président noir ne signifie pas que tout est résolu

      

      "L'élection d'un président noir ne signifie pas que nous devons fermer boutique" déclare Marc Morial, président de la Urban League, l'une des principale ligue de défense des noirs. Il rappelle que les Afro-américains courent toujours deux fois plus de risques d'être au chômage que les blancs, 3 fois plus de vivre dans la pauvreté et 6 fois plus d'être en prison.

Effectivement, l'élection d'Obama ne signifie pas la fin des inégalités comme cité dans une autre partie, mais ne signifie pas non plus la fin du racisme.


        Le seul fait de l'élection d'un président noir a envenimé le racisme aux États-Unis.

Effectivement, si on prend l'exemple du Klu Klux Klan, organisation suprématiste blanche protestante fondée en 1865, voyait le nombre de ses membres diminuer, et son action se limiter puis finalement disparaitre en 1944. Cependant elle ne disparaitra pas complètement et quelques groupuscules continueront à faire des rassemblements mineurs et tenteront de faire revivre le Klu Klux Klan. Après l'élection d'Obama, les inscriptions au "Klan" ont considérablement augmentés et le chef actuel cherche à recruter le maximum de membres en utilisant notamment les forums de discussion et chat sur internet, ce qui est nouveau. Le nouveau Klu Klux Klan n'a pas gardé sa violence

d'avant mais prône le retour à l'ordre constitutionnel des années 1950 fondé sur la ségrégation.

Plus d'une dizaine de tentatives d'assassinat ont été enregistré à l'encontre d'Obama avant même son élection, cependant les coupables ne sont souvent liés à aucune organisation et sont des amateurs pour la plus part.


KKK-symbol.jpgSymbol du KKK

 


Qu'en est-il pour les noirs?


«J'ai un rêve. C'est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je fais le rêve qu'un jour cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : «Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été crées égaux.» Je fais le rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Géorgie, les fils des esclaves et les fils des propriétaires d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité, Je fais le rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi désert étouffant d'injustice et d'oppression, soit transformé en une oasis de liberté et de justice. Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui!»

Martin Luther King


        Beaucoup de noirs disent "je regarde les blancs avec d'autres yeux" depuis les élections de 2008, ils se sentent d'avantage citoyens des États-Unis, ils sont content de voir que des blancs pouvaient voter pour un président noir.

Lors d'un sondage CNN, peu après l'élection d'Obama, 43% des blancs et 44% des noirs pensent que les idéaux de Martin Luther King on été atteint, 52% des noirs et 43% des blancs pensent cependant que les relations entre noirs et blancs sont encore problématiques

aujourd'hui.


59% des jeunes américains sont contre la discrimination positive, seuls 14% sont favorables à ce que les minorités reçoivent un traitement de faveur dans le recrutement et l'éducation.

Les avis sont donc très séparés.


       Une projection de la population américaine d'après le US. Census Bureau définit les blancs comme minoritaires à partir de 2042.

 

2050.png

Estimation de la population américaine en 2050


Ainsi, les blancs ne représenteront plus que 46% de la population américaine aux environ des années 2050. Un grand bon des minorités est prévu, elles représenteront les 54% restant (dont 13% de noirs).

L'élection d'Obama à crée des nouveaux problèmes sur le plan racial, effectivement, avec un président noir et une nouvelle donne pour

l'"Affirmative Action" "maintenant, de nombreux américains vont trouver que les noirs n'ont plus à se plaindre" (James Rucker,

fondateur de Colour of Change).

 

obama_super_obama.jpg"Super Obama", image parodiant la volonté de Barack Obama à combattre les inagalités


        La question raciale n'est pas complètement réglée, l'élection d'Obama à apporté "la paix" entre blancs et noirs d'un coté mais d'un autre

coté à renforcé les idéaux de ceux qui avaient une vision raciale des États-Unis.

De plus beaucoup dénoncent l'incompétance de Barack Obama face à ces problèmes.

Nous avons vu que des inégalités économiques et sociales persistaient encore, effectivement le nouveau président, en plus de la question

raciale doit aussi faire face aux inégalités certes réduites mais encore fortement présentes.

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